La malédiction d'Oxford d'Ann A. McDonald

La malédiction d'Oxford

Ann A. McDonald

La malédiction d'Oxford est un roman policier d'Ann A. McDonald.

En quelques mots

Cassandra Blackwell, jeune Américaine d'origine modeste, intègre la prestigieuse Université d'Oxford pour une année d'études. Trois ans plus tôt, elle a reçu de cette ville un message anonyme auquel elle n'a rien compris : "Tu ne peux pas cacher la vérité. Reviens et mets un terme à cette histoire."
À l'université, Cassie se lie avec l'élite anglaise, découvre l'atmosphère de ce lieu magique, aux boiseries séculaires et au charme gothique parfois inquiétant. Elle emménage avec la charmante Evie qui l'initie aux traditions et aux rituels immuables de l'école. Mais Cassandra n'a qu'un objectif : trouver la trace du passage de sa mère à Oxford dans les années 1990, comprendre pourquoi, enceinte, elle a fui ce paradis d'un autre temps, puis s'est suicidée quelques années plus tard, et enfin découvrir qui est son père. Grâce à Charlie, un flic local, elle apprend l'existence de "l'École de la nuit", une société secrète fondée au XVIème siècle qui semble liée à une série de suicides au cœur du campus.
Cassie approche enfin de la vérité. Une vérité sombre et terrifiante.


Public

Ce roman peut être lu par des adultes ou de grands adolescents (plus de 16 ans).

Notre avis

Quelle déception que la fin de ce livre ! J'ai adoré les deux premiers tiers. On suit Cassandra qui essaie de découvrir le secret de sa mère et tente de retrouver son père. L'enquête est très intéressante. On a l'impression d'être dans un pur policier.
Puis en une phrase, on bascule dans... le fantastique. Aux deux-tiers, sans qu'on s'y attende. Et, à partir de là, je n'ai plus du tout accroché. La fin est attendue, on n'a plus aucune surprise, plus aucun rebondissement.
J'ai eu l'impression que l'auteure ne savait pas comment terminer son livre et a préféré basculer vers le fantastique pour tenter de conclure.
Le problème, c'est que la fameuse "Ecole de la nuit" nous est décrit dans les deux premiers tiers comme une société composée d'intellectuels, de philosophes, écrivains, scientifiques de tout bord qui voulaient former une université où le savoir aurait toute sa place. Et, ces intellectuels auraient d'un coup décidé de faire appel à une entité maléfique pour diriger le monde. Cela n'a aucun sens.
Franchement, si le début est excellent, la fin est décevante et n'a ni queue ni tête. A zapper donc.
Critique d'Olivier Drieux, publiée le samedi 11 novembre 2017

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